Très prisé depuis quelques mois, le mot « Shamballa » demeure sur bien des lèvres. Entre celui de Lil Wayne qui en a fait une véritable institution, et les autres personnalités de la planète qui les arborent fièrement presque comme un signe d’appartenance (Jay Z, Paris Hilton, Justin Bieber pour ne citer qu’eux, et même notre Johnny Hallyday national qui l’a fait figurer sur la pochette de l’un de ses albums).
Alors simple ornement éphémère ou mode durable?
Avant de s’intéresser à la question précédente, il faut d’abord planter le décor quant au Shamballa. Si toi qui parcours ces lignes de ton regard intrigué tu n’as jamais entendu parler du dit bijou, cet article est fait pour toi.
Si dans le cas contraire tu es hype et toujours au courant des dernières modes, tu pourras tranquillement flâner devant tes amis qui seront alors émerveillés pour ne pas dire ébahis par l’érudition dont tu feras preuve. Qu’est-ce qui se cache donc sous cet apparent conglomérat de perles ? Et d’ailleurs, de quoi est-ce fait ?
Anatomie du Shamballa
La confection du bracelet est à vraie dire relativement simpliste dans la mesure où elle résulte d’une addition de deux éléments distincts dans sa forme primaire. Même pour les individus dont les mathématiques sont la Némésis, le calcul reste abordable, voyons cela :
(Cordelette + perles en bois) x savoir faire = Shamballa
À cela il est de bon augure de rajouter des racines et de multiples coefficients multiplicateurs, mais ceci est un peu plus technique… Vous l’aurez compris, c’est un bijou simple.
Vous l’avez sans doute remarqué en parcourant le net, le terme est orthographié de différentes manières selon les sources. Cela n’est pas dû à une erreur, mais à une simple confusion qui trouve son fondement dans l’histoire du bijou.
Et d’ailleurs, en parlant d’histoire, si vous souhaitez avoir un complément d’information quant aux origines du Shamballa, la jeune et espiègle Lily a déjà traité le sujet.
Pimp my shamballa
Pour les hommes, pour les femmes, il y en a de toutes les couleurs et de toutes les sortes. Parce que l’avantage avec le shamballa, c’est qu’il est possible de lui attribuer une pléthore de disposition, de jouer avec la taille du lien et des perles qui y sont accrochées.
Ajout de têtes de morts, de papillons, allant du plus neutre au plus sophistiqué, ce sont notamment des créateurs qui ont permis la diversification actuelle en terme de gamme.
De 3€ sur le marché de Clignancourt jusqu’à des créations transcendant la barre des 500€, il y en a indubitablement pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Car au-delà d’être un bijou, le shamballa est représentatif d’une philosophie intéressante. Alternative à la méditation, il n’a d’éphémère que sa mode, car tout mouvement est affublé d’une date de péremption.
L’adage et Ian Fleming disent que les diamants sont éternels, et cela s’explique par le fait que cette pierre est durable, résistante, mais surtout, car elle est l’instigatrice d’une véritable signification qui la rend indémodable.
Ainsi, une fois l’effet de mode estompé, seuls les garants de la philosophie du Shamballa s’orneront encore de ses perles dans un désir de différenciation et d’affirmation de leurs crédos.
Commentaires fermés